Course à pied, ultra-trail et « prothèse assurée » : que disent vraiment les données de haut niveau ?
« Arrêtez de courir, vous finirez avec une prothèse. »
« La course n’est pas bonne pour les genoux. »
« Tous les coureurs finissent arthrosiques. »
Il est fréquent d’entendre certains professionnels de santés affirmer que « tous les coureurs finiront avec une prothèse » ou que « courir use les articulations ». Ces affirmations reposent moins sur la littérature scientifique que sur des biais cognitifs bien décrits en médecine. Les identifier permet de comprendre d’où viennent ces discours récurrents :
Biais d’autorité : l’opinion est tenue pour vraie parce qu’elle émane d’un expert reconnu (un chirurgien, un professeur, un médecin spécialiste ou pas), indépendamment de la solidité des preuves.
Biais de confirmation : nous retenons surtout les cas qui confirment notre croyance (ex. les anciens coureurs arthrosiques vus au bloc), en oubliant la majorité silencieuse des coureurs sans problème articulaire.
Heuristique de disponibilité : la facilité avec laquelle on se souvient d’un cas marquant (un marathonien venu pour une prothèse) conduit à surestimer la fréquence de ce scénario.
Biais de représentativité : généraliser à tous les coureurs le profil de ceux qui consultent en chirurgie (souvent plus âgés, blessés, déjà arthrosiques).
Biais d’ancrage : rester attaché à une idée initiale (« courir use le genou ») transmise pendant la formation, sans la remettre à jour à la lumière des méta-analyses récentes.
Biais de négativité : accorder plus de poids aux conséquences visibles et sévères (les articulations détruites en chirurgie) qu’aux données favorables mais moins spectaculaires (réduction de la douleur, absence de progression radiographique, bénéfices cardio-métaboliques).
Voyons ce que la science dit réellement, en nous limitant aux meilleures preuves disponibles (méta-analyses, grandes cohortes, recommandations).
Course à pied récréative et arthrose : synthèse des preuves « grade A »
Risque d’arthrose (genou/hanche) chez les coureurs récréatifs
Méta-analyse JOSPT 2017 (25 études, >125 000 participants) : la prévalence d’arthrose hanche/genou est plus faible chez les coureurs récréatifs que chez les sédentaires, tandis qu’elle est plus élevée chez les athlètes d’élite.
Méta-analyse Coburn 2023 (Osteoarthritis & Cartilage) : l’ensemble des données cliniques et d’imagerie ne soutient pas l’idée que la course « use le genou » ; les adaptations cartilagineuses observées après l’effort sont transitoires.
Méta-analyse 2023 (Phys Ther Sport) : pas d’association dose-effet entre volume hebdomadaire de course et arthrose du genou. Des études prospectives à grande échelle et de haute qualité sont nécessaires
Risque de prothèse (THA=hanche/TKA=genou) et grandes cohortes
National Runners’ & Walkers’ Health Study (n≈90 000) : les coureurs présentent moins d’arthrose et moins de prothèses de hanche que les marcheurs, après ajustement partiel sur l’IMC .
Études populationnelles nordiques (HUNT) : activité de loisir élevée associée à un sur-risque de THA surtout chez les femmes <45 ans ; signal moins net pour TKA ; interprétation prudente (facteurs de confusion, blessures antérieures).
Chez des sujets avec arthrose documentée
Osteoarthritis Initiative (Lo et al., 2018) : chez des personnes avec gonarthrose radioclinique, courir n’aggrave pas la douleur ni la progression structurale vs non-coureurs.
Recommandations internationales
OARSI 2019, ACR 2020 : l’activité physique (aérobie) est fortement recommandée dans la prise en charge de la gonarthrose et coxarthrose, sans contre-indiquer la course en l’absence de poussée douloureuse mal contrôlée.
Conclusion (récréatif) : les preuves de haut niveau contredisent l’assertion « tous les coureurs finiront prothésés ». Le coureur récréatif n’a pas d’excès de risque d’arthrose ni de prothèse, et peut même être protégé par rapport aux sédentaires, l’IMC et la condition physique jouant un rôle majeur.
Quand le risque augmente : sport d’élite, blessures et « charge vs capacité »
Athlètes d’élite : la méta-analyse JOSPT 2017 montre une prévalence plus élevée d’arthrose hanche/genou vs coureurs récréatifs. Le facteur déterminant n’est pas la course « en soi », mais l’exposition cumulative extrême et surtout les blessures majeures.
Blessures et arthrose ultérieure : les revues et données OAI montrent qu’une blessure du genou (LCA, ménisque, lésions multiples) multiplie le risque d’arthrose et peut accélérer la progression jusqu’à la défaillance articulaire (< 1 an dans les formes « accélérées »).
Erreurs d’entraînement : la littérature sur les facteurs de risque de blessures en course met en avant l’antécédent de blessure, l’IMC, l’âge, l’inexpérience, et certaines variations brutales de charge comme contributeurs plausibles (preuve hétérogène, qualité variable).
Message clinique : le risque vient des blessures et du mismatch charge/capacité, pas de la pratique récréative raisonnée.
Ultra-trail, cartilage et arthrose/prothèse : où en est l’évidence ?
Imagerie cartilagineuse (IRM quantitatives)
Méta-analyse Coburn 2023 (Osteoarthritis & Cartilage) & méta-analyse Sports Medicine 2022 : après une séance de course, T2/T1 cartilagineux diminuent transitoirement (réorganisation hydrique/collagène), sans lésion nouvelle ; les modifications ne persistent pas. Les résultats suggèrent que le cartilage récupère bien après une seule séance de course et s'adapte à des expositions répétées.
Ultramarathon transcontinental (4 486 km, Sci Rep 2020) : augmentation initiale des T2* (ramollissement biochimique) puis tendance à la récupération au fil des kilomètres ; pas d’apparition de nouvelles lésions structurelles.
Ultra-trail ~55 km (étude IRM T2 mapping) : augmentation de T2 post-course avec persistance partielle à 1 mois et forte prévalence de lésions de bas grade déjà présentes chez ces pratiquants (échantillon réduit).
Arthrose clinique et prothèse chez les ultra-traileurs
À ce jour, pas de méta-analyse ni de grande cohorte démontrant un excès de TKA/THA chez les ultra-traileurs. Les revues sur la santé à long terme en ultra rapportent une donnée limitée/insuffisante sur l’arthrose et insistent sur la nécessité d’études prospectives.
Ultra-trail (UTMB) : arthrose et facteurs prédictifs (données observées)
Chez les participants de l’UTMB®, l’arthrose n’était pas associée à l’ancienneté de pratique, au kilométrage hebdomadaire ni au volume horaire d’entraînement. En analyse multivariée, les facteurs prédictifs étaient : âge > 60 ans (RR 4,95 ; IC 95 % 1,59–15,44), douleurs articulaires pendant la course (RR 3,44 ; 2,12–5,58) et gonflement articulaire (RR 1,70 ; 1,04–2,78). Ces résultats proviennent d’une enquête prospective auprès des coureurs d’ultra-endurance de l’UTMB®.
Dans ce cadre, si l’on peut discuter de la dose optimale, les données disponibles suggèrent que le risque d’arthrose n’est pas corrélé aux volumes d’entraînement chez ces participants, mais davantage à l’âge et à la symptomatologie articulaire. Ce constat est cohérent avec de grandes cohortes chez des marathoniens récréatifs (pas d’association entre histoire cumulative de course et arthrite ; facteurs dominants = âge, IMC, antécédents lésionnels/chirurgicaux, ATCD familial).
Interprétation prudente : l’ultra induit des modifications biochimiques réversibles de cartilage ; l’absence d’excès démontré de prothèses chez les ultra-traileurs reflète surtout un manque de données longitudinales de qualité. Les signaux les plus consistants pointent vers le rôle central des blessures et de la charge mal dosée, pas de la course prolongée en tant que telle.
« Route » versus « trail » : qui se blesse le plus et comment ?
Ce que disent les revues (route)
Incidence/prévalence : revues générales montrent des blessures majoritairement de surutilisation (genou, jambe, pied).
Ce que disent les revues (trail)
Trail – revues systématiques (2021–2024) : les blessures en trail sont majoritairement de surutilisation également ; régions les plus touchées : pied, genou, jambe, cheville. En course, les entorses de cheville et chutes sont plus représentées que sur route, mais restent numériquement minoritaires vs surutilisation.
Études en course (surveillance) : lors d’épreuves trail/ultra, on observe un bruit de fond d’incidents aigus (entorses, chutes) supérieur à la route, surtout en terrains techniques, mais l’essentiel de la charge lésionnelle reste lié à l’overuse.
Comparaison directe route vs trail : les données comparatives de haute qualité sont rares. Le consensus actuel est :
Sur route : prédominance d’atteintes fémoro-patellaires, tibiales (stress), tendon d’Achille.
En trail et en ultratrail, la majorité des blessures reste liée à la surutilisation ; pour les lésions aiguës, les entorses touchent principalement la cheville, les entorses de genou étant moins fréquentes. Des études de surveillance en ultratrail rapportent l’entorse de cheville parmi les diagnostics aigus les plus courants.
Inactivité physique : le vrai danger
Indépendamment du genou, les méta-analyses harmonisées et les recommandations OMS 2020 sont sans ambiguïté : l’inactivité et la sédentarité augmentent la mortalité et le risque de maladies chroniques majeures. Bouger plus (course incluse) réduit ces risques.
Pourquoi certains « pros » paraissent plus à risque — et comment réduire le risque chez tous
Exposition extrême et blessures : le niveau élite est corrélé à plus d’arthrose via la fréquence des traumatismes articulaires (ACL/ménisque, lésions multiples).
Prévenir ce qui compte :
Éviter les pics et les changements brusques de charge ; la preuve est hétérogène mais l’ensemble des données et l’expérience clinique convergent vers un pilotage progressif.
Cibler les facteurs établis : antécédent de blessure (plus fort prédicteur), IMC, inexpérience, erreurs de planification.
Prendre en charge les blessures aiguës (entorse, rupture, lésion méniscale) de façon optimale pour réduire le risque d’arthrose secondaire.
Homo sapiens est conçu pour bouger (perspective évolutive)
La littérature en paléo-anthropologie appuie l’hypothèse de la course d’endurance (endurance running) : de nombreuses adaptations anatomiques humaines seraient compatibles avec la course prolongée. Cette perspective n’est pas une preuve clinique, mais elle cohère avec les bénéfices santé modernes de l’activité d’endurance.
Limites et ce qu’on ne sait pas
Pas d’essais randomisés de long terme. Il n’existe pas d’ECR suivant des coureurs pendant des années jusqu’à l’apparition d’arthrose (OA) ou d’un recours à une prothèse (THA/TKA). Les meilleures données sont observationnelles (cohortes, registres, méta-analyses).
Données spécifiques à l’ultra-trail limitées. Pour l’ultra, on dispose surtout d’IRM (biomarqueurs) et d’enquêtes. Les issues « dures » (Prothèse articulaire globale) chez des ultra-traileurs suivis prospectivement restent très peu documentées.
Hétérogénéité des définitions d’OA. Les études n’emploient pas toutes les mêmes critères (radiographie, IRM, clinique, symptôme + imagerie), ce qui complique les comparaisons et les méta-analyses.
Mesure de l’exposition imparfaite. Le volume de course (km/sem, années, intensité) est souvent auto-rapporté, avec risque d’erreurs de rappel et d’erreurs de classification (route vs trail, charge externe vs interne).
Biais de sélection & « healthy runner effect ». Les coureurs étudiés sont en moyenne plus actifs, plus légers et en meilleure santé que la population générale ; cela peut minorer les risques observés.
Facteurs de confusion résiduels. Même après ajustement, l’influence de l’IMC, des antécédents lésionnels (LCA, ménisque) ou d’autres expositions (travail agenouillé, charges professionnelles) n’est pas totalement éliminée.
Généralisabilité imparfaite. De nombreuses cohortes incluent majoritairement des hommes d’âge moyen, des marathoniens sur route ou des populations nord-américaines/européennes ; l’extrapolation à d’autres profils (femmes jeunes, seniors, ultra-trail techniques) doit rester prudente.
IRM ≠ diagnostic clinique. Les variations de biomarqueurs (T2/T1) reflètent des changements biochimiques à court terme ; elles ne prouvent ni progression d’OA ni risque accru de THA/TKA.
Durée de suivi parfois insuffisante. L’arthrose évolue lentement ; plusieurs études n’ont pas un recul suffisant pour capter des événements tardifs (notamment la Prothèse totale articulaire).
Variabilité des pratiques de chirurgie. Le recours à la prothèse dépend aussi des pratiques locales, des préférences des patients et des indications chirurgicales ; cela peut influencer les comparaisons entre pays/centres.
Publication & time-lag bias. Les études positives/négatives ne sont pas toujours publiées avec la même probabilité ni au même rythme, ce qui peut orienter l’état apparent de la preuve.
CONCLUSION SCIENTIFIQUES :
Chez les coureurs récréatifs, l’évidence la plus robuste n’indique pas d’augmentation d’arthrose ni de recours à la prothèse ; certaines cohortes suggèrent même une réduction relative vs sédentaires/marcheurs.
Le sur-risque observé chez certains élites est médié par les blessures et l’exposition extrême, pas par la course récréative elle-même.
En ultra-trail, les IRM montrent des modifications cartilagineuses réversibles ; aucune preuve solide n’établit un excès de TKA/THA chez les ultra-traileurs (données insuffisantes).
Route et trail sont tous deux dominés par l’overuse ; le trail expose relativement plus aux entorses/chutes (terrain), sans que cela renverse le profil global.
La priorité de santé publique reste de réduire l’inactivité et la sédentarité, causes majeures de morbi-mortalité.
Post-scriptum :
Abandonnons les biais d’autorité et l’heuristique de disponibilité : la hiérarchie de preuves prime sur l’opinion. Encourageons la course (et l’activité physique en général), bien quantifiée et individualisée, en rappelant que le vrai danger, démontré, c’est l’inactivité. L’être humain est biologiquement préparé à se mouvoir ; Daniel Lieberman et collègues en ont décrit le cadre évolutif.
Restons également à l’écoute de la recherche et des futurs études prospectives et sortons de nos biais cognitifs.
En pratique clinique :
Quantifier la charge (progressivité, récupération, forces/fréquences) et individualiser en fonction des antécédents de blessure : cf Quantification du stress mécanique (QSM) de La Clinique Du Coureur.
Traiter sérieusement toute lésion aiguë du genou/cheville ex protocole PEACE & LOVE de La Clinique Du Coureur.
Encourager la course quand elle est tolérée, en l’inscrivant dans la lutte prioritaire contre l’inactivité. Les recommandations internationales y sont alignées.
Bibliographie
Recréatif/arthrose/prothèse
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Recommandations
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Abréviations utilisées
OA : Osteoarthritis (arthrose)
TKA : Total Knee Arthroplasty (prothèse totale de genou)
THA : Total Hip Arthroplasty (prothèse totale de hanche)
TJR : Total Joint Replacement (remplacement articulaire, genou ou hanche)
ACL : Anterior Cruciate Ligament (ligament croisé antérieur)
MRI : Magnetic Resonance Imaging (imagerie par résonance magnétique)
OAI : Osteoarthritis Initiative (grande cohorte longitudinale internationale sur l’arthrose)
OARSI : Osteoarthritis Research Society International (société savante internationale de référence sur l’arthrose)
ACR : American College of Rheumatology
Cet article de blog a été rédigé avec le souci de m’appuyer uniquement sur des données de haut niveau et d’éviter tout « cherry picking ». Mon intention est d’ouvrir un débat constructif, confraternel et fondé sur les preuves scientifiques les plus solides disponibles. Je reste pleinement ouvert à toute discussion sérieuse, argumentée et référencée.